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Opération Doolittle


le lieutenant-colonel  James law Doolittle

Après l’attaque de Pearl Harbour, le moral des américains était au plus bas. Il était donc grand temps d’attaquer le japon, même de manière symbolique. Cependant une telle mission semblait impossible, vu l’énorme étendue du pacifique.
C’était sans compter sur le sous marinier Françis Low, qui en février 1942 proposa un raid aérien surprise sur le Japon. C’était un véritable coup d’audace, vu la faiblesse de l’industrie militaire américaine de l’époque. Donc, pour une mission peu ordinaire on fit appel à un homme peu ordinaire : le lieutenant-colonel  James law Doolittle qui choisit pour la mission les bombardiers légers B25.
Ceux-ci étaient censés décoller du pont du porte avions USS Hornett long de 163 mètres seulement, alors qu’en temps normal il leur fallait 1500 m. C’est pourquoi on choisit 16 appareils, qui furent considérablement allégés (suppression du double blindage, de la tourelle inférieure et des mitrailleuses latérales) ; pour les piloter on sélectionna  les meilleurs éléments de l’US Air Force.
Le 18 avril 1942, la position du USS Hornett ayant été révélée par des croiseurs japonais, les 16 B25 durent décoller beaucoup plus tôt que prévu. Les réserves de carburant emportées en plus (puisque le voyage était plus long) alourdirent les avions qui durent sacrifier certaines de leurs mitrailleuses au profit de manches à balai peints en noir.
Ensuite, les appareils lâchèrent leurs bombes sur Tokyo et d’autres villes de l’archipel, à la grande  surprise des japonais qui crurent à une attaque soviétique. Les dégâts occasionnés ne furent pas de grande ampleur, mais suffisants pour remonter le moral américain et pour démontrer aux Japonais que les Etats-Unis étaient capables de tout.
Les appareils ne pouvant se poser sur le porte-avions, il était prévu qu'ils atterrissent en Chine. Le manque de carburant empêcha les équipages d’atteindre leur terrain d'atterrissage, ce qui obligea certains à sauter  en parachute au-dessus de la Chine ou d’autres à se poser à  Vladivostok (URSS). Sur les 80 hommes d'équipage, 71 survécurent.
Militairement ce raid eut cependant une grande conséquence : en effet l’amiral Yamamoto préféra renforcer le flanc est du  pays affaiblissant ainsi les autres secteurs.

par Giuliano de Franchis

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