ISOROKU YAMAMOTO1884-1943

L'officier de marine à qui le Japon avait confié la tâche primordiale de détruire la flotte américaine du pacifique, possédait une personnalité très forte. Contrairement aux autres chefs militaires du japon, l'amiral Isoroku Yamamoto était un homme courtois et un grand voyageur. Il parlait couramment l'anglais, admirait les états unis et se vantait de compter beaucoup d'amis américains. Patriote dans l'âme, il était un partisan convaincu de la paix, mais contraint de se battre, il déployait dans le combat un grand génie militaire.

Né le 04 avril en 1884,à Nagaoka   fils de , Teikichi Takano  et orphelin à l'âge de 20 ans il reçu le baptême du feu en 1904, lors de la victoire de l'amiral Togo sur la flotte russe dans le Détroit de Tsushima ( entre la Corée et le japon) ;il était alors enseigne de vaisseau.

En 1919, Yamamoto est âgé de 35 ans et il est désormais capitaine de frégate, c'est à cette période qu'il part pour Harvard, il y étudiera l’anglais, passera maître au poker et au bridge, et jouera les acrobates amateurs pour épater ses amis.

En 1934, Yamamoto devenu vice-amiral, fut le délégué principal du japon à la conférence navale de Londres, ou il dénonça pour la fin de 1936, le traité prévoyant que la flotte du Japon ne devait pas dépasser les 3/5 de celle de l'Angleterre et des états-unis. Malgré l'opposition des amiraux japonais traditionnels, partisan des cuirasses, il fit adopter la construction de porte-avions dont il avait prévu dès 1915 le rôle essentiel. il fit alors subir à ses officiers un entraînement sévère jusqu'à leur planter des clous sur leur siège pour leur montrer à quel point il fallait toujours être vigilant, il enseigna le poker à ses aides de camps pour les exercer à l'art du bleuf et de l' improvisation.

Le 13 septembre 1941, Yamamoto s'engagea  et son pays avec lui  dans le plus grand pari de sa carrière. Le succès des porte-avions fit de lui un héros du jour au lendemain, même aux yeux de ceux qui lui s'étaient opposés à ses interventions en faveur de la paix.

Mais Yamamoto savait que les meilleurs coups ont une fin dans la vie comme au jeu " couler quatre à cinq navires de ligne, écrivait il, ne vaut pas le coup d'en faire une cérémonie. Il y aura des défaites comme des victoires".

« Si on me demande de me battre quelles qu'en soient les conséquences, je me battrai comme un furieux pendant les six premiers mois, voir un an, mais je ne garantis rien pour la seconde ou  la troisième année. J'espère que vous ferez de votre mieux pour éviter une guerre avec l’Amérique. »
Amiral Isoroku Yamamoto, 1940 (extrait the Second World War)

Source : http://members.fortunecity.fr/amh/index.htm