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Wilhelm Keitel
(1882-1946)


Wilheilm Keitel signant la capitulation allemande le 8 Mai 1945

La Jeunesse

Wilheilm Keitel est né le 22 Septembre 1882 dans la petite ville Helmscherode située non loin d'Hanovre. Il est le fils de Carl Keitel, un propriétaire foncier.

En 1901, Après son éducation à Göttingen, il obtient son Abitur (équivalent allemand du baccalauréat) et part s'engager dans l'armée.

Il y rejoindra le 6e régiment d'artillerie avec lequel il atteindra le grade d'adjudant en 1908.

En 1909, Il épouse Lisa Fontaine avec qui il aura cinq enfants.

La première guerre mondiale

En 1914, l’Allemagne se lance dans la première guerre mondiale. Wilheilm fait alors partie du 46ème régiment d'artillerie avec lequel il se battra contre les troupes anglo-françaises à l'Ouest. En Septembre, il fut écarté des combats à cause d’un accident au bras (éclats d’obus).

En 1915, remis de sa blessure, il rejoint l'état major sans toutefois être passé par l'habituelle formation des grands officiers.

Jusqu'en 1917, il organise des opérations vers l'Ouest avant d'être à nouveau sévèrement blessé.

L'Entre deux guerres

Pendant la période qui suit la première guerre mondiale, dans un pays en reconstruction, Keitel participe à l'organisation de la nouvelle Reichswehr. Par ailleurs, alors que le traité de Versailles impose à l'Allemagne une armée très restreinte, il rejoint Hanovre où il devient instructeur de cavalerie de 1920 à 1922.

De 1922 à 1925, il devient commandant d'un régiment d'artillerie et jusqu'en 1927, il s'intéressera de près à la police des frontières. C'est lui qui est à l'origine des gardes frontières avec la Pologne aussi appelés Freikorps.

Pendant les années qui suivent, Keitel multiplie les affectations dans différentes administrations de l’armée.

En 1933, avec la montée du nazisme, son importance va devenir de plus en plus grande.

En 1934, il prend pour la première fois le commandement d'une division à Brême et en 1935, il rejoint le bureau des forces armées au ministère de la guerre du Reich pour en devenir le chef.

Il a une vision moderne et novatrice de l'armée c'est pourquoi il rentre vite en conflit avec ses supérieurs. Néanmoins en 1937, il est fait général et en 1938, Hitler lui-même le nomme commandant supérieur des forces armées. Il restructure l'armée de terre en tant que chef de l'OKW c'est à dire chef suprême des troupes.

La seconde guerre mondiale

En 1939, lorsque l'Allemagne se lance dans la seconde guerre mondiale, Keitel reste très sceptique quant aux stratégies de terreur employées par Hitler. Cependant, il incarne la dévotion et la fidélité des généraux de la Wehrmacht à l'idéologie du Führer en se soumettant à toutes ses volontés.

En reconnaissance, celui-ci le fait Maréchal et commandant suprême de la Wehrmacht.

Pourtant Keitel reste dans les esprits comme un chef faible. Il s'oppose à l'attaque de la Pologne puis à celle de la France et surtout à l'opération Barbarossa. Mais en bon soldat, il se plie aux instructions d'Hitler. Il n'a aucune force de persuasion ni de décision. Il signe tous les décrets même lorsqu'il n'est pas d'accord avec le principe (comme l'autorisation d'envoyer les EinsatzGruppen en Russie).

En Juillet 1944, après l'attentat manqué du colonel Von Stauffenberg, c'est lui qui préside le tribunal et qui condamne à mort de nombreuses personnalités.

Le 8 Mai 1945, il signe la capitulation de l'armée allemande à Berlin.

La fin de la vie

Après la guerre, il fut arrêté et jugé à Nuremberg. Il est déclaré coupable à l'unanimité de crime de guerre avant d'être condamné à la pendaison.

Il meurt la corde au cou le 16 Octobre 1946.

par AntO
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