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La jeunesse
Friedrich Paulus vint au monde le 23 septembre 1890 à Breiteneau, Hesse. Issu d'une famille humble, il suit des études sans histoire et obtient son Arbitur (équivalent du bac en Allemagne) en 1909.
Il tente ensuite de rentrer dans la marine impériale mais on le refuse à cause de ses origines non nobles.
C'est pourquoi il est contraint à faire des études de droits jusqu'en 1910. Finalement, peu intéressé par la voie juridique, il accède à l'armée Prussienne en 1911 en tant que lieutenant.
Il se marrie en 1912 avec une aristocrate roumaine nommé Elena Rosetti Solescu avec qui il aura 3 enfants.
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La première guerre mondiale
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est adjudant sur le front occidental. Mais en 1915, tombé malade, il est renvoyé en Allemagne. A la fin de cette même année, il est affecté au deuxième régiment, une troupe d'élite qui doit attaquer par les Vosges. Il combattra ensuite à Verdun et en Roumaine. Excellent soldat, il obtient la croix de guerre et une promotion au grade de capitaine.
L'entre deux Guerres
Pendant cette période, le futur maréchal sera très inactif.
Après la guerre, Paulus reste dans l'armée et s'occupe de contrôler les frontières jusqu'en 1920 où il rejoint en tant que Capitaine un régiment d'infanterie. En 1922, il suit des cours pour devenir officier d'état major, distinction qu'il obtient en 1923.
En 1927, il prend pour la première fois le contrôle d'un régiment. Il enseigne la stratégie militaire jusqu'en 1935. A cette datte, il succède à Guderian en tant que chef d'état major et administre la défense de Berlin. Toutes ses initiatives obtiennent le soutien du Führer qui lui fait rapidement gravir les échelons en raison de son origine humble.
La seconde guerre mondiale
En 1939, lorsque l'Allemagne se lance dans la seconde guerre mondiale, Paulus se prépare à envahir la Pologne au commandement de sa 6ème d'armée. Après une écrasante victoire, Hitler l'envoie à l'ouest pour attaquer la Belgique puis la France. Il s'atèle ensuite à la planification de l'opération Lion de Mer qui vise à débarquer en Angleterre. Mais, l'armée de l'air ne dominant pas le ciel Britannique, ce projet fut abandonné.
En tant que chef d'état major, il entre souvent en conflit avec les chefs de l'OKW et particulièrement Keitel.
En Avril 1941, il fait une visite d'inspection en Afrique du nord pour observer les techniques de l'Africa Korps. Il prévient Rommel que le ravitaillement sera plus long que prévu et lui recommande une stratégie plus défensive.
A peu près à la même époque, il participe à la mise en place du plan de l'opération Barbarossa.
En Juin, il réunit à nouveau la 6ème armée pour partir à l'assaut de l'URSS. Il arrive en Janvier 1942 en Ukraine où une violente contre offensive de l'armée rouge est prévue pour Mai. Contrairement à ce que tout le monde pensait, Paulus réussit à défendre sa position. Cette victoire contre les soviétiques sera plus tard exploitée par la propagande Allemande qui fera du général un véritable héros. En Juin, la 6ème armée commence son avancée vers Stalingrad. Il pénètre dans la ville en Septembre, ses troupes avancent lentement et contrôlent petit à petit la cité russe. Le 20 Novembre, les troupes de l'URSS menacent sérieusement l'avancée Allemande. Paulus propose de se replier, mais Hitler lui promet un approvisionnement aérien permanent et lui interdit la retraite. Fin 1942, l’hiver glacial s'installe, la prise de Stalingrad semble s'éterniser. Le 30 Janvier 1943, Paulus est nommé maréchal. Hitler espère ainsi que celui ci ne fuira pas (en effet, durant toute la seconde guerre mondiale aucun maréchal n'a jamais quitté sa position). Pourtant le 2 Février, la 6ème armée, encerclée, se rend au général Georgi Konstantinovich Joukov. 90 000 soldats Allemands, Roumains, Italiens, Finlandais sont faits prisonniers (10 000 seulement reviendront en Allemagne). Quant à Paulus, il est interné en URSS. A partir de ce moment, il critique le régime nazi et ira même jusqu'à servir de témoin à Nuremberg.
La fin de la vie
En 1953, les Soviétiques le libèrent et le renvoient en Allemagne de l'Est. Il devient alors inspecteur de police avant de mourir à Dresde le 1er Février 1957.
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