La première guerre mondiale
1917 marque l’entrée des USA dans la première guerre mondiale : Patton combat en France sous les ordres du général Pershing (avec qui il opère depuis 1913). Mais il est muté et prend la tête d'une brigade de chars. Brigade qu'il commande avec une originalité encore jamais observée auparavant : il bouscule ses soldats et semble se battre sur plusieurs fronts tant il change de zone de combat (il ira jusqu'à se retrouver seul face à une mitrailleuse Allemande). Mais ce genre d'imprudence lui inflige une blessure très grave et il est évacué d'urgence en Septembre 1918. Il est alors colonel.
Soigné dans un hôpital en France, il ne supporte pas le fait de rester sans se battre pendant une guerre et s'évade pour retourner sur le front. Mais l'armistice va le convaincre définitivement de cesser les hostilités. Cet excès lui vaudra d'être rétrogradé commandant.
L'entre deux guerres
Pendant l'entre guerre, Patton se concentre sur l'étude des blindés. A l'image de Guderian ou de De Gaulle, il croit en la puissance d'une division mécanique mais la politique extérieure des USA à cette époque d'isolationnisme va en empêcher la création.
La seconde guerre mondiale
En 1940 : le gouvernement Américain, devant l'inquiétante tournure du conflit, annonce la création de deux divisions blindés et le nouveau général de division Patton y participe activement.
Il dirigera ensuite les troupes Anglaises basées en Afrique du Nord lors de l'opération Torch, le débarquement au Maroc est un succès. Il continue ensuite vers la Tunisie en 1942 et débarque en Sicile 1 an plus tard. Tout semble réussir au général préféré de l'Amérique jusqu'à ce qu'en 1943, il fut accusé de violence sur ses troupes. Vivement critiqué par la presse, il est écarté du conflit jusqu'en 1944.
En 1944, il revient donc à la tête d'une armée lors des batailles de Normandie en commandant la 3ème armée (anciennement commandées par Hodges. Il exploite victorieusement la trouée d'Avranches et atteint Rennes le 4 Août 1944. Il fonce vers la Bretagne qu'il laissera finalement au soin de FFI et se dirige vers Orléans, Chartres puis Nancy le 15 Septembre 1944. Enfin il mène une contre attaque lors de l'offensive de Rundstedt dans les Ardennes. Il franchit le Rhin après de nombreux succès près de Mayence et entre à Leipzig le 14 Avril. Il veut atteindre Berlin mais le haut commandement majeur lui demande de s'arrêter pour laisser le champ libre aux Soviétiques.
Après la guerre, il reste en Allemagne où il critique vivement la dénazification, critique qui lui attirera de nouveaux problèmes avec la presse. Il finit par perdre le commandement de son armée.
La fin de la vie
En Décembre 1945, sa limousine percute une voiture qui coupe la route. Il meurt le 21 Décembre 1945 à Hamm au Luxembourg où il sera enterré.
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